Dimanche 24 Avril 2022 

 

      Ce sont 18 véhicules et 28 participants dont quelques membres du PASTEL qui ne sont partis d'AURIAC que vers 10 heures passées, retard oblige, caractéristique de ceux qui se font désirer, ce qui a impacté le timming qui était sérré pour être présent à l'accueil de l'apéritif organisé à LAVAUR par le TRAC d'ALBI, l'AVAG de GAILLAC et le TCT de LAVAUR.

   Nous nous sommes donc rendus à MAGRIN effectuer la visite du Château musée du pastel. Mme RUFINO nous y attendait et nous a innondé d'anecdotes historiques et techniques nous accompagnant dans une visite du moulin pastelier, du séchoir du jardin et enfin de l'exposition. Visite très agréable pleine de découvertes concernant cette plante aux mille vertus qu'est le pastel. Nous avons rejoint LAVAUR et eu quelques difficultés vu le retard à nous joindre aux instigateurs et aux participants de cette manifestation qui avaient aligné leur véhicule tout le long des allées Jean JAURES. Nous avons donc rejoint la Halle aux grains pour un magnifique apéritif payé par les trois clubs. Nous avons pu manger dans cette salle et avons fait connaissance des organsateurs et du représentant local de la FFVE. Le temps très peu clément le matin, nous avait privé des participants cyclomotoristes, dommage pour eux. L'après midi moins maussade nous à permis de flaner un peu avant de quitter l'exposition vers 18h pour les derniers.

 

 

 

   LAVAUR allées Jean JAURES                                                          

 

 

 

 

 

LE CHATEAU DE MAGRIN, LA COCAGNE

 

La cocagne (en occitan, mauvais gâteau), c’est cette pelote de feuilles de pastels moulées à la main. Séchées pendant plusieurs mois dans les séchoirs à pastel, les cocagnes sont ensuite broyées, et la poudre qui en résulte donne enfin les treize nuances de bleu. Le pastel (isatis tinctoria) est connu depuis l’Antiquité pour ses multiples vertus : tinctoriales bien sûr mais aussi médicinales.

      Le moulin pastelier                                                                                                                                                                                                                La façade

     Cette plante crucifère bisannuelle, extrêmement résistante, est présente dans le Lauraguais, le Toulousain et l’Albigeois au XIIe siècle. Mais c’est au XVe siècle que l’Albigeois devient l’un des plus grands centres de production et d’exportation du pastel. Des centaines de familles en vivent, on exporte jusqu’à 60 000 tonnes de pastel dans toute l’Europe. La fortune est telle pour les pasteliers qu’ils construisent les plus beaux hôtels particuliers de Toulouse et d’Albi...

     Mais au XVIe siècle, une plante venue des Indes va sonner la fin de l’incroyable aventure du pastel. L’indigo, tout aussi résistante que le pastel, est beaucoup plus facile à travailler. Et donc plus économique. Malgré quelques tentatives protectionnistes pour épargner le pastel, celui-ci disparaît peu à peu des terres albigeoises. À tel point qu’on l’oublie, lui et sa réussite économique. Jusqu’à l’arrivée de Patrick Rufino dans la région.

 

    Maquette du château                                                     Mme Rufino devant les fleurs de pastel

Devant l'indigo